Traduction : Arnaud Cornevin
Nous ressentons de la jalousie parce que nous pensons que les personnes que nous apprécions , préfèrent plus les autres que nous même. Nous nous irritons lorsque nous ne sommes pas le centre d’intérêt principal de ceux que l’on aime et nous souhaitons maintenir une position privilégiée dans la vie de l’autre. Il se trouve que chacun d’entre nous changeons d’avis, et nous ne sommes pas toujours en accord avec les préférences de ceux que nous apprécions. Voir l’autre préférer être en compagnie d’une autre personne et non pas la nôtre, cela provoque de la peine, de la souffrance, nous fait faire une analyse d’où nous avons eu faux, pourquoi avons nous été remplacé. Imaginons que nous avons fait quelque chose qui n’a pas plu, que l’autre personne ne nous a jamais apprécié, que nous nous sommes planté d’une forme ou d’une autre. La question est: pourquoi nous importons-nous avec les choix des autres ? Ou mieux encore, pourquoi la décision de l’autre fait que nous nous sentons diminué ? La jalousie est vouloir être toujours le/la premier(ère) et la meilleure option dans la vie de l’autre. Cette nécessité serait inférieure ou absente si nous comprenions que très souvent l’envie de l’autre ne change pas puisqu’il a choisi d’être avec d’autres gens que nous. Et d’autres fois, nous n’avons plus de réelle affinité avec la personne car nous changeons. Nous ne pouvons (et ne devons pas) avoir toujours les mêmes envies. Les expériences de la vie, le travail intérieur, les goûts et les choix changent fréquemment et comprendre cela est une clé de la liberté. Dans des phases de la vie, nous pouvons avoir un groupe avec lequel nous nous identifions au max et on partage tous les mêmes goûts; dans d’autre phases, ce même groupe peut changer ces affinités, ou simplement parce que les personnes de ce groupe ont changé, ou parce qu’on a nous même changé, intérieurement; de là parvient un écartement naturel, la perte de vraies affinités. Combien de personnes avec lesquelles nous avions de l’affinité et que l’on aimait beaucoup ne font plus partie de notre vie ? Le naturel de la vie et qu’elle se transforme. Nous vivons des situations nouvelles tout le temps qui nous font changer nos idées, nos goûts et nos préférences. C’est aussi la même chose avec autrui. Demander à l’autre de toujours s’identifier à nous et nous mettre en valeur, ne fait aucun sens lorsque nous savons cela. Nous devrions aussi nous désobliger à maintenir toujours identiques les mêmes préférences ( les mêmes envies), et ainsi, toujours partager avec le même cercle d’ami(e)s. Ou d’aimer toujours le même type de personnes. La vie est une expérience transformatrice pour tous. Nous acceptons que l’autre change de cercle d’amitié sans nous blesser pour ne plus faire partie de celui-ci. Ni lui, ni moi, avons fait quelque chose de mauvais, nous avons seulement changé de goûts, de travail, d’horaires, d’habitudes; nous avons déménagé dans une autre ville, de statut relationnel, d’âge, de disposition. Il existe aussi la question de volonté. Dans tous les cas, la volonté doit être suffisante. Si l’autre ne désire pas votre compagnie, accepte qu’il en préfère une autre, sem se casser une jambe ou être triste pour cela. Si tu n’as plus la même affinité avec les personnes qu’auparavant, accepte cela comme naturel et donne toi la liberté d’être avec d’autres personnes. Ceux qui ont eu une franche amitié l’un envers l’autre, ne vont pas arrêter de s’apprécier parce que leurs préférences ont changé. Elles vont soutenir de loin la personne qui a déjà fait parti, de forme plus intime, de leur vie. Elles vont être heureuses avec vos propres choix de vous voir vivre heureux. Puisque la vie change tout le temps, quelques-unes de ces personnes pourront naturellement retrouver leur groupe. Elles seront accueillis et aimés de la même façon, que quand elles étaient distantes. Nous avons laissé les personnes que nous aimons faire leurs choix et soyons libre de faire les nôtres. Ce qui ne peut arriver est d’exiger de l’autre que nous soyons toujours ceux appelés, tout en restant égaux et ayant les mêmes valeurs. Nous ne sommes plus jaloux lorsque l’on voit des personnes que l’on aime avec d’autres personnes qu’elles aiment; nous arrêtons de mettre l’autre en « preuve d’Amour » et de le soumettre à une discussion inutile pour essayer de comprendre le pourquoi de l’autre, d’avoir choisi comme il a choisi. Nous arrêtons aux autres quels sont les motifs pour lesquels elles ont fait ce choix, et, nous acceptons que vouloir doit être suffisent. Si vous ne souhaitez pas être avec quelqu’un, ne le soyez pas. Ne vous forcez pas à être avec qui ne le souhaite pas, pour garder ou maintenir quelqu’un proche. N’exigez pas cela non plus de l’autre. Si vous essayez de convaincre quelqu’un pour être avec vous, vous serez entrain d’agir contre sa volonté. N’ exige pas que l’autre veuille t’inclure dans tout ou ai tout le temps à te prouver qu’il t’aime. Respectons le choix des personnes que nous aimons. Aimer pour de vrai c’est laisser l‘autre choisir d’être avec qui et où il veut, même s’il n’est pas avec vous. Quand nous agissons ainsi, nous nous permettons aussi d’être libres dans nos choix. Obligé de l’autre qu’il nous prouve qu’il nous aime tout le temps, en nous choisissent, c’est comme fixer une chose en mouvement continu. Même si l’autre te choisi comme compagnie pour longtemps, il n’existe pas de garantie de que ce soit pour toujours. Probablement ça ne le sera pas. Convenons-le: rien de plus sympa que d’être choisis sans obligé ceci de l’autre. Deneli Rodriguez.
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